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#176
La commission d'enquête née des révélations de violences au sein de l'établissement catholique "Notre-Dame de Bétharram" poursuit ses auditions. Ce 10 avril, elle auditionne tour à tour Alain Hontangs, ancien adjudant-chef de gendarmerie, officier de police judiciaire à la section de recherches de Pau entre 1987 et 1999, et Christian Mirande, juge d'instruction au tribunal de grande instance de Pau de 1989 à 2002. Pour rappel, la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale s'est dotée des pouvoirs d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur les violences dans les établissements scolaires et le contrôle effectué par l'État.


#177
A force de démentis et de revirements, on peine à démêler ce que savait le Premier ministre, François Bayrou, des violences à Bétharram. Tortueuse stratégie pour éviter le franc mensonge dans une déposition sous serment ?

L’avantage des retransmissions intégrales, et de leur mise à disposition en pièces détachées sur les réseaux sociaux, c’est qu’elles ne laissent pas aux communicants ni aux monteurs le soin de maquiller les insuffisances des puissants, leurs bafouillements, leurs tremblotes, leurs esquives. Tout cela est à nu.

A force de dénégations et de changements de versions, on se perd évidemment dans l’évaluation de ce que savait François Bayrou, parent d’élève, élu local, ministre de l’Education, sur les violences physiques et sexuelles dans le collège-lycée de Bétharram, ce qu’il savait à moitié, ce qu’il ne pouvait pas ne pas savoir. Mais tout ce système de brouillage est parfois mis à mal par une séquence anodine de quelques minutes.

Merci pour ces partages de vidéos
#178
Affaire Bétharram : audition de Françoise Gullung - 26/03/2025

Le mercredi 26 mars, à 18h, audition de Françoise Gullung, professeure ayant signalé des faits de violences à Notre-Dame de Bétharram, dans le cadre de l’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, par la commission des affaires culturelles et de l’éducation


#182
Affaire Bétharram : table ronde réunissant des journalistes
Le mercredi 26 mars à 16h30, dans le cadre de l’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, table ronde réunissant des journalistes avec :
  • Gabriel Blaise, de Sud-Ouest
  • America Lopez, de France 3 Aquitaine
  • David Perrotin et Antton Rouget, de Mediapart


#183
Élisabeth Guigou sur le traitement des violences scolaires par la Justice
Mise en cause par François Bayrou, Élisabeth Guigou, ministre de la justice en 1997 et 2000, assure n'avoir reçue, à l'époque, aucune information au sujet de l'affaire Bétharram devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale


#184
Affaire Bétharram : "C’est inédit", quatre anciens élèves de l’établissement Onazam déposent plainte pour "crime contre l’humanité" contre la congrégation religieuse

Quatre anciens élèves ont déposé plainte pour "crime contre l’humanité" jeudi 15 mai contre la congrégation religieuse des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram. Une démarche inédite qui pourrait faire basculer l’affaire du collège lycée Onazam de Limoges (Vienne), a rapporté France 3.

Cette action pourrait permettre de lever la prescription et d’obtenir une reconnaissance par la justice pénale des violences physiques et sexuelles que les victimes disent avoir subies dans les années 1960. Les plaignants se sont également lancés dans cette démarche afin d’éviter "que des mineurs de moins de quinze ans se fassent violer par des prêtres ou des laïcs dans un cadre éducatif", a plaidé l’une des victimes à l’origine de cette action auprès de nos confrères. Le sexagénaire a été scolarisé dans l’établissement entre 1967 et 1975.

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Des agressions en colonies de vacances

Les quatre hommes membres du "Collectif Limoges Onazam" ont déposé plainte individuellement entre février et mars 2025 pour des faits remontants entre 1960 et 1970. Ils dénoncent avoir subi pendant des années des châtiments corporels, attouchements, viols et humiliations. Durant cette période, et depuis 1948, les pères de Bétharram dirigeaient l’établissement catholique avec plusieurs fonctions : surveillance, enseignement et encadrement des colonies de vacances dans les Pyrénées-Atlantiques où y étaient envoyés les élèves de Limoges…

Jusqu’à présent, les violences physiques et sexuelles dénoncées par les plaignants sont soumises à un délai de prescription, aujourd’hui largement dépassé. Déposer plainte pour "crime contre l’humanité" pourrait bien faire sauter ce verrou, ces derniers étant imprescriptibles.

Mais pour le moment, aucun autre collectif de victimes des pères de Bétharram n’a entamé une telle action. "La dernière fois qu’une telle démarche a abouti remonte à 1994, dans le dossier Papon. Tous nos espoirs reposent sur les épaules de la procureure de la République de Limoges, explique l’une des victimes à France 3. Car, en effet, c’est à cette dernière que revient le pouvoir de juger la plainte recevable, et, dans ce cas, ouvrir une instruction.

Onze critères

Et pour que ces agressions et violences sexuelles soient reconnues comme "crime contre l’humanité", elles doivent néanmoins cocher onze critères, dont "le viol […] ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable" ou encore "les actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique".

Si la procureure de Limoges Emilie Abrantès a confirmé à nos confrères avoir bien été informée de l’existence de ces plaintes, elle n’a pas souhaité communiquer davantage à ce sujet. Du côté de la congrégation de Bétharram, basée Lestelle, celle-ci n’a pas souhaité répondre aux sollicitations des journalistes, qui ont été renvoyés vers ses précédents communiqués. Cette dernière estime avoir "déjà eu l’occasion à plusieurs reprises de s’exprimer dans les médias" sur l’affaire Onazam par le passé.

Dans l’un d’eux publié le 14 mars, elle assurait par ailleurs "avoir pris la mesure de la gravité des violences commisses au sein de l’institution Notre-Dame de Bétharram (l’établissement des Pyrénées-Atlantiques visé par plusieurs dizaines de plaintes, NDLR) durant plusieurs décennies. […] La congrégation tient à assurer de son soutien et de ses profonds regrets […] et va tout en œuvre pour que les victimes de violences sexuelles commises par des religieux puissent obtenir reconnaissance et réparation."

Une vingtaine de victimes indemnisées

La congrégation religieuse a indemnisé une vingtaine de victimes, tous anciens élèves de l’institution Notre-Dame de Bétharram via la Commission de reconnaissance et de réparation. Cette instance indépendante, née du rapport Sauvé, est financée par les différentes congrégations religieuses chargées de traiter les abus au cas par cas et d’évaluer les répercussions des violences subies pour proposer un dédommagement financier.

"D’autres solutions existent, mais dans un contexte politique délétère, elles ne peuvent aboutir par manque de volonté. Une loi constitutionnelle aurait permis une prise de conscience nationale", estime Bertrand, qui se bat aujourd’hui avec le collectif de Limoges pour que la reconnaissance et la prise en charge des victimes viennent de l’État. "Je veux que tout ça ne soit pas oublié, il faut que ce soit jugé. Cela ne s’oublie pas, pour moi, il n’y a pas prescription. S’il faut, je ferai des kilomètres pour que l’on entende le son de ma voix et être reconnu", a encore fait valoir un autre plaignant, qui entend ne rien lâcher.
#186
Le collectif des victimes de Bétharram publie ce lundi 19 mai un document attestant qu’un surveillant condamné pour violences est resté en poste dans l’établissement catholique. Le premier ministre avait pourtant assuré lors de son audition par la commission d’enquête que l’auteur des violences avait été renvoyé.

Un nouveau document publié ce lundi 19 mai par le collectif des victimes de Bétharram vient contredire les affirmations de François Bayrou. Interrogé trois jours auparavant par la commission d’enquête sur les violences en établissement scolaire, le Premier ministre a assuré sous serment qu’un surveillant condamné pour coups et blessures en 1996 avait été renvoyé après une inspection qu’il avait ordonnée, alors ministre de l’éducation.

« J’ai un document qui le prouve. En novembre, le supérieur ou le directeur de Bétharram adresse au recteur un suivi du rapport (d’inspection) dans lequel il lui indique que le surveillant a été licencié », affirme François Bayrou, courrier à l’appui.

Or, le collectif des victimes a publié un organigramme issu de la revue de l’établissement catholique. Le surveillant, condamné en 1995 à 5 000 francs d’amende avec sursis pour avoir asséné à un élève une gifle lui ayant perforé le tympan, y apparaît pour l’année scolaire 1997-1998 au poste de Conseiller principal d’éducation. « Il n’a nullement été licencié comme a pu le dire le Premier Ministre », déclare à l’Agence France-Presse Alain Esquerre, porte-parole du collectif, qui révèle en plus la promotion au poste de CPE de celui surnommé le sanglier par les élèves.

https://www.larepubliquedespyrenees.fr/ ... 507156.php
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