- 18 juin 2025 15:34
#212
Une minute de silence s’impose.
Car voici que le petit Nicolas, innocent, injustement condamné, se voit contraint de restituer ce qui fut jadis l’emblème de son honneur.
La Légion d’honneur…
Non pas un simple ruban écarlate, mais le sceau d’une patrie reconnaissante, l’éclat silencieux d’un engagement, la mémoire incarnée de hauts faits.
Et pourtant, en ce jour funeste, ce symbole se détache de sa poitrine comme tombe une feuille en automne, arrachée non par le temps, mais par l’injustice.
Ce n’est pas un insigne qu’il rend…
C’est une part de son nom, de sa dignité, de ce que la République elle-même avait salué.
Doit-il nourrir du ressentiment envers ses collaborateurs, choisis avec trop de hâte, ou envers ces contacts devenus, à son insu, les artisans de sa chute ?
Faut-il blâmer son aveuglement, ou la corruption rampante qui, dans l’ombre, a souillé son nom sans même qu’il le sache ?
Le doute l’assaille, mais une certitude demeure : ce n’est pas la justice qui l’a frappé, c’est l’ombre des hommes, et la trahison silencieuse d’un entourage en qui il avait cru.
« Je suis innocent. »
Ce furent là ses derniers mots, son ultime souffle lancé contre le vent de l’oubli.
Un écho fragile, mais pur, résonnant encore dans les couloirs d’un silence trop lourd.
La dernière parole d’un homme que l’on dépouilla de tout.
Car voici que le petit Nicolas, innocent, injustement condamné, se voit contraint de restituer ce qui fut jadis l’emblème de son honneur.
La Légion d’honneur…
Non pas un simple ruban écarlate, mais le sceau d’une patrie reconnaissante, l’éclat silencieux d’un engagement, la mémoire incarnée de hauts faits.
Et pourtant, en ce jour funeste, ce symbole se détache de sa poitrine comme tombe une feuille en automne, arrachée non par le temps, mais par l’injustice.
Ce n’est pas un insigne qu’il rend…
C’est une part de son nom, de sa dignité, de ce que la République elle-même avait salué.
Doit-il nourrir du ressentiment envers ses collaborateurs, choisis avec trop de hâte, ou envers ces contacts devenus, à son insu, les artisans de sa chute ?
Faut-il blâmer son aveuglement, ou la corruption rampante qui, dans l’ombre, a souillé son nom sans même qu’il le sache ?
Le doute l’assaille, mais une certitude demeure : ce n’est pas la justice qui l’a frappé, c’est l’ombre des hommes, et la trahison silencieuse d’un entourage en qui il avait cru.
« Je suis innocent. »
Ce furent là ses derniers mots, son ultime souffle lancé contre le vent de l’oubli.
Un écho fragile, mais pur, résonnant encore dans les couloirs d’un silence trop lourd.
La dernière parole d’un homme que l’on dépouilla de tout.