
Paris deviens le club Français le plus titré avec

1 ligue des champions,

1 coupe des coupes européenne

1 coupe intertoto
et de nombreux trophées

13 en championnats de France

16 coupes de France

11 trophées des Champions

9 coupes de la ligue
Qui pour s'intéresser sérieusement aux violences masculines liées au football ?
Une femme et un adolescent sont morts, hier, en marge des célébrations de la victoire du PSG. Deux drames hélas fort prévisibles, le foot charriant depuis des décennies de la violence masculine que la France, contrairement à ses voisins européens, ne cherche pas à éradiquer. A chaque victoire, les mêmes débordements. Je ne retrouve pas l'archive du texte, mais un sociologue bourdieusien parlait de la nuit du 12 juillet 1998 (victoire de la France en coupe du monde) comme celle où le plus de viols avaient été commis depuis l'arrivée des statistiques en la matière.
A gauche, on ferme les yeux et clame "liesse populaire malmenée par les forces de l'ordre" en dépit de l'évidence des violences. A droite, on débite mécaniquement du "barbares, racailles", pour faire croire à des hordes incontrôlées qui auraient déboulé de nulle part. Le sociologue Ludovic Lestrellin, spécialiste des supporters de football revient sur la spécificité de ce sport : les supporters de basket, d'athlétisme et même de rugby ne se livrent pas aux violences comme dans le foot. Dans le foot, des sociabilités presque exclusivement masculines (il y a des femmes supporters, presque aucune hooligan) reposent sur le virilisme, l'exacerbation de sa force physique et la volonté d'en découdre après les matchs. Une violence souvent accompagnée de racisme, d'homophobie. Des groupes politisés, aussi. Quand Marion Maréchal le Pen dénonce les racailles, elle feint d'ignorer qu'elle insulte beaucoup de ses électeurs...
En Angleterre, en Allemagne, les interdictions de stade assorties d'interdiction de sortir les soirs de match pour les individus violents ont fait baisser de façon spectaculaire les violences après match, idem en Espagne. Dans ces pays, qui gagnent plus souvent la Ligue des Champions que la France, la célébration ne s'accompagne pas de morts. Les deux d'hier étaient évitables, encore faut-il ne pas se leurrer et affronter la violence masculine des supporters de foot